Misère en Finistère - de FG -
La lecture du télégramme de Brest, a attiré mon attention sur la tension qui règne en ce moment en Finistère, là où je vis.
D'abord chez le personnel de santé qui a bloqué une partie d'un hôpital de Brest à raison de 350 manifestants.
Mais aussi dans le milieu de l'agro-alimentaire. Le personnel de l'usine Tilly-Sabaco - producteur de Volaille – a manifesté avant hier. En fait une bonne centaine d'employé de l'agro alimentaire à ce que j'ai pu voir, m'y étant rendu vite fait pour constater de visu, étaient devant le tribunal de commerce de Brest et semblaient attendre qu'une décision soit prise dans le tribunal.
Ici, il s'agit de trouver un repreneur pour pas que tout le monde soit sur la paille (320 bonhommes).
Mais surtout dans le milieu agricole, qui, si j'ai bien compris n'étant pas un spécialiste du domaine, ne peu plus survivre de son travail à cause de la très faible valeur de vente de leur récolte et qui insite à produire plus en saturant d'autant le marché. Ce problème étant récurrent depuis des années voir des décénnies. J'ai moi-même eu un aperçu du travail des agriculteur en travaillant à la récolte et j'ai bien vu le travail acharné pour vendre à perte dans certains cas.
Lesdits agriculteurs ont décider de vraiment se faire entendre en brûlant le siège de la MSA (Mutuelle Sociale Agricole) et des Impôts du Finistère nord, tout en menaçant de repasser à l'action si rien ne bouge.
Ce cas me paraît bien plus grave car c'est plus d'une dizaine de milliers d'agriculteurs qui sont dans la misère, encore que derrière les 320 salariés de l'agro, il doit y avoir, là aussi, une précarité énorme.
Dans le cas de l'agro-alimentaire et de l'agriculture, le mouvement des bonnets rouge semble actif à nouveau pour organiser certaines manifestations. De nouveau, car il s'est fait entendre cet hiver en brûlant les portiques pour l'éco-taxe.
Enfin, un appel a été lancé pour rassembler, hier matin, les "commerçants, artisants, professions libérales" dixit le télégramme, dans un parc à Brest. C'est appel, dûment relayé dans le télégramme samedi dernier a du faire le tour de la ville. Hélas, hier, seule une trentaines de manifestant étaient de la partie. Ils sont donc parti pour faire la jonction avec un autre groupe d'agriculteur manifestant qq part non loin de Brest.
On vois bien à travers ces quatres faits la detresse de milliers de personnes et dont certains passe à l'acte non sans méthode (ref à l'incendie méthodiquement organisé de la MSA et des Impôts de Morlaix), n'ayant rien ou presque à perdre. Le milieu agricole finistérien notament est au pied du mur.
Ce qui est dis ici se veut un constat de dysfonctionnement sociétal et cause de souffrance à ne pas négliger.